Pour nous, le Chili s’est
cantonné à :
- Punta Arenas,
ville venteuse et frieuse qui nous a un peu refroidit (hihi), mais peut être
n’y étions nous pas dans les meilleures conditions (faut dire qu’on se faisait
la gueule avec Sandrina, je sais même plus pourquoi (je me rappelle vaguement
que je devais être un peu fautif…) ;
- Santiago :
un petit goût de trop peu. Le très peu que nous en avons vu nous a vraiment
beaucoup plus, on aurait aimé y rester (en plus c’est là que nous avons eu la
meilleure connexion wifiiiiii !!)
- L’île de Pâques,
où nous nous sommes posés plusieurs jours et qui va faire l’objet de ce bilan.
L’île de Pâques, ou Rapa Nui,
(je préfère largement ce nom)…elle a failli ne pas faire partie du voyage. Au
départ, tout naturellement, Sandrina et moi la mettons sur la liste des
endroits que nous voulons visiter. Sans en connaître beaucoup plus que ce qu’on
peut en voir à la TV, dans les magazines, c’est à dire une île mystérieuse avec
de grandes statues de pierres. Mystérieuse pourquoi ? prrrt, sais pas.
C’est quoi c’est grandes statues, prrrt sais pas non plus.
Mais c’est loin, tout le
monde dit que c’est beau, c’est sur le chemin de la Nouvelle Zélande, bon, ben…on
ira.
Puis arrive le temps de
choix, pas assez de temps, une météo à priori trop pourrie, des prix
astronomiques : adios la polynésie, adios la Nouvelle Calédonie, adios
l’ile de Pâques.
Quoi !!!??? me dit
Sandrina quand je lui dis ça. Ah non hein ! il faut qu’on la fasse.
« Oui, mais ma chérie, mon petit pain de sucre, ma mimine, on ne peut pas
tout faire rentrer dans ce voyage, alors tu sais, on pourrait gagner 7 jours et
les injecter ailleurs…rester plus longtemps sur l’altiplano bolivien : à 4
000 m l’air est pur, on fera le plein de globules rouges, ou alors, peut-être
aller en Somalie, ou la Syrie, c’est tendance en ce moment… »
Mais Sandrina n’en a pas
démordu (notez le participe passé de ce verbe du 3ème groupe –
désolé, mais nous en sommes au passé composé avec les enfants, ça déteint un
peu…), elle s’est renseignée plus en détail et a considéré, sans même tenir
compte de mon opinion que l’île resterait. Et elle est restée. Et qu’est-ce
qu’elle a bien fait de rester !
Nos attentes :
Les Moais évidemment. Mais
aussi ? bin c’est tout non ?
Le bilan :
Ouaaaahhhouuuuuuu !!
Pour Sandrina ça a été un
coup de foudre immédiat. Pas le petit machin qui te fait un petit pincement
dans l’échine. Non, le grand machin qui te met les larmes aux yeux, qui te hérisse
les poils et te fait friser les cheveux (bon, pour Sandrina, la chose est
facile me direz-vous…). Bref, vous avez compris en lisant nos aventures qu’elle
a été envoûtée.
Pour moi, ça a été plus long,
mais le charme a opéré, tranquillement mais sûrement. La première découverte a
été le climat. Il fait chaud alors que je m’attendais à du vent. C’est vert et un
peu boisé alors que je m’attendais à de la rocaille partout. Il fait beau alors
que je m’attendais à un temps breton. Eh bien non, cette île fait bien partie
de la Polynésie. Donc, une vraie bonne surprise. Deuxième surprise, une très
belle plage, alors que je m’attendais à des côtes déchiquetées par les roches
volcaniques (bon, il n’y a que des côtes déchiquetées, mais tout de même une
très belle plage). Et enfin ces Moais. Impressionnants, majestueux, immuables, stoïques.
Alors oui, ils nous ont ému, peut être même plus que le Macchu Picchu.
Disséminés ici et là, dans un décor qui prête à la rêverie, taillés par un
peuple fragile et peu nombreux alors que les incas avait pour eux le nombre ;
ces moais nous ont vraiment impressionné.
Et puis les couchers de
soleils ! autre merveille qui rend le lieu paradisiaque. Tous les soirs
des couleurs feu, sang, passion, vraiment magique…
Enfin, un élément important
du bonheur tranquille ressenti sur ce petit bout de terre perdu : notre
logement. Un peu éloigné du centre, mais une maison entière à notre
disposition, juste à côté de celle du propriétaire, français. Lui et sa femme
nous ont accueilli à bras ouverts, heureux de rencontrer de nouvelles têtes. La
maison était grande, chaleureuse, nous y étions comme chez nous. Preuve que ça
nous a vraiment plu : il n’y avait ni télé ni Wifi ! donc une semaine
sans whatsap, sans internet, sans blog…éh bien c’était assez reposant finalement.
Points forts :
-
Les MOAIS
évidemment,
-
Le climat,
-
Le soleil
couchant,
-
Le soleil levant
(il se mérite celui-là…)
Regrets / pas aimé :
-
rien
Bref, pour les voyageurs qui
veulent tenter la découverte de Tahiti, des Fidji, de la Polynésie, ou de
Santiago, surtout, poussez voir ce petit bout de caillou en plein milieu de
l’océan, vous découvrirez un bijou de la nature et de l’Homme, encore préservé
du tourisme de masse, qui vit encore au rythme tranquille du temps tranquille.
Mateo Nui
Et maintenant, Rapa Nui en photos.
nos amis les moais, fiers et imperturbables
lui, c'était notre préféré
notre home sweet home de la semaine
une plage...comment dire.. de rêve ?
des couchers de soleil somptueux
cerise sur le gâteaux, pisser sur le sommet de l'île, face à la mer, quel sentiment de liberté...
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