Dimanche nous reprenons le rythme de visite après une journée de répit (merci la pluie). Il faut que les éléments climatos nous aident à nous arrêter sinon c'est vrai qu'on a du mal!!!
Dimanche nous partons en taxi vers l'Est de l'île pour aller admirer une lagune et finir par une plage que les locaux apprécient particulièrement.
Ce qui est impressionnant c'est la différence de climat entre le bas de l'île, chaud et ensoleillé et 5 km plus loin lorsqu'on monte d'environ 500 mètres, brumeux et plus frais.
Nous arrivons à notre première étape la lagune, nous montons une belle quantité de marches et nous sentons bien que nous nous enfonçons un peu plus dans la brume.
Ca ne loupe pas, la lagune doit être très belle mais impossible de le confirmer :-). Purée de pois à l'horizon!!
Bon tant pis, nous continuons vers la plage. Le chauffeur autorise les enfants à monter à l'arrière du pick up : l'extase!!
Et là par contre on peut vous confirmer que l'endroit est magnifique et peuplée d'une famille de lobos del mar, ce qui ne gâche rien à notre plaisir.
La mer est agitée : super les enfants sont ravis et nous aussi.
Nous passons un excellent moment tous ensemble dans les vagues à essayer d'éviter les quelques rochers qui se cachent au fond de l'eau et qui pourraient nous faire mal.
Nous sommes entourés de phoques qui eux aussi semblent profiter de ce moment de jeu en famille.
Puis le taxi nous attend pour faire le chemin retour donc nous partons et demandons au chauffeur de nous déposer vers une autre plage. Les enfants n'avaient pas leur dose!!
Un dimanche comme il m'est arrivé d'en rêver quand j'étais à la maison parfois sous le ciel gris de l'automne parisien!!
Lundi, nous passons une bonne partie de la journée à faire classe puis nous partons en balade vers une autre plage qu'on nous a conseillée.
Après 40 minutes de marche nous arrivons sur une très belle plage sauvage et nous retrouvons nos amis, les lobos del mar.
Je les observe : ils adorent le soleil et quand ils ont un peu chaud, ils se laissent rouler vers la mer et ils s'y délectent.
Je pense donc que je suis un lobo del mar réincarné en femme!!!
Nous avons tant de points communs qu'il ne peut en être autrement.
Mardi nous nous préparons car c'est le départ vers Quito. Nous partons donc de l'hôtel à pied vers l'aéroport : une grande première!! On a quand même rarement l'occasion d'aller à un aéroport à pied. Après 7 minutes nous arrivons, nous enregistrons et nous apprenons que le vol qui devait faire un stop à Guayaquil avant d'arriver à Quito 4 heures plus tard a finalement décidé de faire l'inverse et de faire son premier stop à Quito : trop Coool!!!
Ca y est on embarque, l'avion s'échauffe et il quitte son parking pour se rendre vers la piste de décollage.
Nous avons déjà sorti toutes nos occupations, devoirs, bouquins, la famille des I (pod/pad/phone).
Et on relève la tête quand on sent l'avion s'arrêter de nouveau : tiens, tiens... nous sommes de nouveau au parking. On sent que ça s'agite un peu, les passagers se lèvent et les infos restent bien sûr minimalistes.
Puis 10 minutes après, on nous demande de descendre car l'avion a un dysfonctionnement que les mécaniciens doivent absolument réparer avant de décoller.
Zut, on remballe tout. Il était 13H passées et ils nous donnent un snack. Le snack qui est des plus communs pour les Equatoriens est un peu segmentant pour les européens : des bananes en chips.
Je connais mes loustiques : on ne rigole pas avec la faim et je sens qu'en plus de l'attente je vais les avoir tous les trois dans les oreilles avec des : "j'ai faimmmmmm mamannnnnn".
Je pars leur acheter des sandwichs donc je fais le chemin inverse des portiques de sécurité sans que cela n'inquiète personne : eh oui il y a des pays qui sont plus à cheval sur la sécurité que d'autres!!!
A 14H on réembarque : bon on aura perdu une heure, c'est pas horrible.
Puis même manège : l'avion part vers la piste de décollage et revient trois fois au parking : ça sent mauvais!!
Et là ils nous redemandent de sortir pour refaire la réparation : rappelez vous que je parle d'un avion donc une réparation qui tient pas dans un avion, ça me donne plus trop envie de le prendre.
Au sol, on nous explique que la procédure est d'essayer trois fois une réparation avant d'abdiquer : et là, lever de bouclier des équatoriens.
Ils refusent de remonter dans cette avion et commencent à hausser le ton.
Le directeur de l'aéroport nous demande de nous calmer en attendant le verdict final qui viendra dans 10 minutes.
Et au final, l'avion ne décollera pas : rassurant pour nos vies mais un peu pénible pour notre organisation derrière.
Et oui demain nous devions partir pour cuenca : ouf nous devions partir avec la même compagnie.
Je me faufile, je parle anglais, italoespagnol et je chope au vol une collaboratrice de la compagnie en question.
Nous restons une heure avec elle car nous réorganisons nos 4 prochains jours qui s'enchainaient en mode domino.
Tout se règle et sans frais supplémentaires : nous aurons perdu une journée simplement et repartirons vers Cuenca une journée après. Bon rien de grave : quand on voyage plus de 300 jours, on peut se permettre de perdre une journée.
Nous sommes enfin dirigés vers notre hôtel gracieusement offert par Tame (qui craignait peut-être une rébellion).
Et là....... en plein milieu de l'hôtel, devinez ce qu'il y a................une piscine.
Ca y est les enfants ont instantanément oublié leur journée d'attente. Je sors à toute vitesse leur maillot, contente de leur futur moment d'extase.
Quelle épopée!!!!
Demain nous repartons à la même heure mais avec une autre compagnie : je ne suis pas contre faire une pause avec Tame et ses avions défectueux!!!
Bon normalement donc demain à cette heure ci nous serons à Quito : Inch'allah!!
Sandrina