Mercredi 13 janvier :
Nous partons de Santiago avec un petit goût de trop peu et
prenons un avion super moderne avec écran personnalisé, hublots qui peuvent
plus ou moins se teinter.
Je me dis que motiver les enfants et Mathieu à travailler va
être coton.
En effet, les programmes proposés sont hyper alléchant pour
les enfants, dessins animés, jeux et idem pour les grands. Je vois également
Mathieu baver devant son écran en explorant toutes les possibilités d’occuper
son voyage.
Pour autant j’y arrive même si j’ai eu du mal à obtenir la
même concentration que d’habitude.
Le reste du voyage et après notre tâche accomplie, chacun se
jette sur son écran pour regarder le programme qui lui faisait envie.
Mathieu est aussi content que les enfants quand l’école se
finit J
Et puis nous approchons car le temps au cours de ce vol de
5h30 à filer incroyablement vite. A tel point que nous sommes tous un peu déçus
que ce soit déjà fini jusqu’à ce que je me penche vers le hublot.
Et c’est là que l’envoutement commence, avant même de
toucher terre.
Nous venons de parcourir 3670 km d’Océan Pacifique et voilà
qu’un lopin de terre apparaît, un rien du tout au milieu de l’Océan.
Nous sommes au milieu de nulle part et la première réflexion
que je me fais juste après « j’espère que le pilote a bien pensé à sortir
le train d’atterrissage c’est : mais comment ce morceau de terre au milieu
de rien a pu se peupler ?
Qui est le premier qui s’est dit : « tient là, il
n’y a rien je pense que ça doit être sympa d’y vivre ! ».
La situation géographique de l’île fait de l’histoire de sa
civilisation d’emblée une histoire un peu surnaturelle.
Les enfants vous expliqueront tout cela dans leur prochain
exposé.
Et pendant que je me dis tout ça en plein vol, je les vois,
les statues qui m’ont tant intriguées. Je les vois du ciel : wow !!
Enfin, nous atterrissons car le pilote avait effectivement
bien pensé à sortir le train d’atterrissage J
et nous arrivons dans un minuscule aéroport qui ressemble plus à une cabane
qu’à un aéroport international. Des locaux viennent accueillir des passagers
leur offrant des colliers de fleurs, comme on a l’habitude de voir en
Polynésie.
Et nous aussi nous avons droit à cette tradition. Le
propriétaire de la maison que nous avons louée, Richard un français de
Reims, est venu nous chercher et décore
chacun d’entre nous d’un collier de fleurs.
Richard, le propriétaire est un ancien militaire qui, parti
en mission en Polynésie, décide de s’y installer puis découvrant un peu plus
tard l’île de Pâques, décide d’en faire sa résidence et d’y fonder sa propre
dynastie puisqu’il y rencontrera sa femme. Il est aussi guide sur l’île. Et
c’est un point important car il sera d’excellents conseils pour que nous
explorions l’île du mieux possible.
Quelques minutes après nous arrivons à notre maison. Elle
est très grande, elle a un beau jardin et le balcon du premier étage donne sur
l’Océan. Tout le monde s’y sent super bien immédiatement. Elle a un défaut qui
devient rapidement un avantage c’est qu’elle n’a pas le WIFI.
En effet, quand vous avez la chance d’aller sur l’île de Pâques,
il faut profiter à 200% et reporter à plus tard l’utilisation des nouvelles
technologies.
Nous habitons à 300 mètres d’un site superbe, le site de
Tahai. Nous nous y rendons à peine nos bagages défaits.
Voilà déjà un premier aperçu des fameuses statues :
Ces statues si mystérieuses à portée de main et l’océan dans
son plus simple appareil juste derrière elles créent un paysage à couper le
souffle.
Il y a la vue de ce spectacle et il y a aussi l’atmosphère
qui donne un ensemble unique et crée pour nous, pour moi une expérience
inédite.
Je me retrouve, comme au Pérou devant le Machu Picchu, interloquée
par autant de prouesses et d’ingéniosité de ces civilisations.
Quelle expérience, quelle chance on a de pouvoir vivre
cela !!!
L’île compte près de 900 moais (les fameuses statues) et
elles sont dans divers états de délabrement. Certains sites que nous
partagerons avec vous ont conservé des moais en excellent état. Cela aussi est
une prouesse car ces statues ont été taillées directement dans une carrière de
roche volcanique.
Or les statues ont ensuite été transportées sur leur socle
(ahu) éloigné parfois d’environ 20 km du lieu de fabrication.
Le transport des statues de la carrière jusqu’à leur ahu est
un véritable mystère.
Et je me représente bien maintenant que je les ai devant moi
toute la complexité de transporter ces molosses sans aucune machine moderne.
En tous cas , notre première virée laisse à présager que
cette étape va être exceptionnelle. Après ce petit tour à côté de la maison,
nous rentons dîner et nous coucher car nous sentons un peu l’effet du décalage
horaire de 2 heures vs Santiago (qu’est ce que ce sera en NZ !!)
Sandrina
Bonjour,
RépondreSupprimerNous suivons, à la demande notre fille Lyla, qui etait avec Antoine au CP, vos aventures autour du monde.
C'est comme un roman photo ou nous attendons avec impatience la parution du prochain chapitre.
Nous vous souhaitons bon voyage, et vous remercions de le partager via ce blog avec nous.
Sabrina.
Merci pour votre gentil message Sabrina.
SupprimerCa nous fait plaisir que notre périple interesse lyla et du coup sa famille.
Antoine en profite pour saluer lyla.
A bientôt
Sandrina