EQUATEUR

ECUADOR

Pourquoi ce pays ? pour ceux qui ne le savent pas encore, j’y ai vécu 4 ans, il y a près de 25 de ça maintenant.

J’y ai vécu de très belles années, dans un pays magnifique, avec des paysages d’une telle diversité ! J’y ai appris l’espagnol, y ai rencontré mon ami d’enfance, resté mon ami d’adulte, ai aimé tendrement (et parfois méchamment, sale gosse que j’étais) notre femme de ménage, Hilda, très présente durant ces 4 ans, y ai découvert quelques merveilles de la nature et des hommes (les Galapagos, le Macchu, la Cordillère des Andes…) mais surtout, je pense que j’y ai acquis une ouverture d’esprit et me suis rendu compte que le monde n’était pas la France, que d’autres richesses se trouvaient ailleurs. Bref, j’y ai vécu quelques unes de mes plus belles années.

Par ailleurs, depuis quelques années, j’ai retrouvé sur Facebook quelques anciens amis / camarades d’école, du collège – lycée La Condamine. Diane P. que j’ai même revu il y a quelques années à Champigny, Camilo, David L. que j’avais aussi revu avec Lio à Paris. Jorge Z., avec qui Lio s’est bagarré une fois parce que moi je n’osais pas, Juan Fernando D. Cécila P. dont nous étions amoureux avec Lio, Stephanie G. Voici deux photos de l’époque, au cas où certains liraient ces lignes et qu’ils les auraient perdues.

Il était donc tout naturel que ce pays figure dans le number 3 des pays à visiter dans ce voyage.

Nos (mes) attentes, dans le désordre :
-       revoir ma maison d’enfance
-       revoir La Condamine, mon école,
-       revoir La Carolina et y faire un footing,
-       se balader dans le paramo andin
-       profiter des paysages des volcans andins,
-       s’immerger en Amazonie,
-       se baigner dans les piscines naturelles des Galapagos au milieu des otaries,
-       remanger les K-chitos de mon enfance,
-       revoir Hilda et Elizabeth, sa fille, amie d’enfance de ma frangine,
-       mettre un pied dans l’hémisphère Nord, l’autre dans le Sud,
-       l’apprentissage des premiers mots d’espagnols des enfants.

Le bilan

Contrairement au Canada, notre rythme de voyage n’aura pas totalement comblé mes attentes, la faute, certainement, aux devoirs qui prenaient pas mal de temps le matin.

Les plus :
-      - avoir revu Hilda et Eli. Elles n’ont pas changé. Ça a été un vrai plaisir de les revoir, ainsi que de connaître les enfants d’Eli. Nous avons eu l’occasion, dans un autre article, d’expliquer à quel point ils nous ont touché : malgré une vie pas facile, les petits sont gentils, semblent tenir le cap et sourient à la vie. Vraiment heureux des moments passés ensemble (et heureusement aussi qu’Eli était là au début pour nous expliquer le fonctionnement des bus…) ;
-      - les Galapagos : malgré une première nuit difficile sur le bateau, c’était un des moments forts de ce voyage. Des couleurs, des animaux beaux et bizarres à portée de main, pas de piscine naturelle, mais tout de même une baignade avec des otaries sur une plage de rêve ;
-      - l’Amazonie : malgré une humidité de 150%, les cheveux en vrac de Sandrina, une eau peu amène pour notre peau (surtout celle de Sandrina, qui a quand même réussi à nous refaire de l’acné juvénile à 37 balais…), là aussi un moment fort : une nature dense, presque étouffante, des paysages splendides, une faune variée (qui se mérite), un cuisinier hors-pair, une équipe encadrante attentionnée, bref, une expérience assez unique à vivre ;
-      - séquence émotion pour moi lorsque, en footing, j’ai foulé la Carolina, retrouvé le skate-parc / bicross, remonté ma rue jusqu’à ma maison ;
-      - l’accueil de Freddy et Graciela, amis des mes parents, qui nous ont reçu, fait à manger (Nina n’oubliera pas je crois…), nous ont promené ;
-      - les paysages des Andes, qui pelés se verdissent jusqu’à devenir de véritables jungles en plongeant vers l’Amazonie,
-      - la découverte des batidos, miam !

Les regrets :
-       - avoir supprimé l’étape Chimborazo, majestueux volcan,
-       - ne pas avoir vu le Cotopaxi, ni aucun des grands volcans, toujours couverts,
-       - ne pas avoir eu le temps, pour tout un tas de raisons, de revoir La Condamine,
-       - ne pas avoir pris le temps d’explorer le parc de Las Cajas, entre Cuenca et Guayaquil

Ce qu’on ne regrettera pas :
-       - les bus vraiment bondés de Quito,
-       - les virages des Andes et ses chauffeurs fous,
-       - les nuits en bateaux
-       - la Club et la Pilsener Equatorienne,
-       - les prix exorbitants des Légos (3x le prix des USA !!)

Et enfin, côté enfants :
Romeo : j’ai aimé la mitad del Mundo, j’ai pas aimé les bus, j’ai aimé l’appartement de Quito,
Nina : les + : l’appartement de Quito, Cuenca, Guayaquil, le repas chez Fredy et Graciela
Antoine : les + : les perroquets et les caïmans d’Amazonie, quand Joaquin (le guide du Cuyabeno) nous a fait faire Tarzan.

Et le bilan en diaporama, sur une chanson de Nación Ekeko (merci Lio, pour la découverte, en plus les enfants adorent). 


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