La Nouvelle Zélande…pourquoi
diable ce pays si lointain ? Eh bien je crois que la première raison,
c’est justement parce qu’il est si loin. Et pour ses paysages évidemment.
Chaque documentaire était un réel plaisir, des images plein le cerveau, des
envies de tout larguer, et d’aller marcher…Ce pays était un fantasme…
Alors, de même que les
couleurs rougeoyantes des érables canadiens, de même que les inébranlables
assemblages incas, de même que nos copains Ushueiens, la Nouvelle Zélande
constituait une étape incontournable dans notre périple.
Alors, quelles étaient nos
attentes ? Eh bien, des paysages fantastiques, de grands espaces, une
nature brute, de la liberté.
On a vécu tout ça, et bien plus
encore.
D’abord, les paysages. Ce qui
m’a surpris sur cette île, c’est la diversité des panoramas dans un….tout petit
mouchoir de poche (largement deux fois plus petit que la France). Et ça, dès la
première journée. On s’enfourne dans notre Toyota Aurion et on file un peu au
radar vers la péninsule de Coromandel. Et au fur et à mesure qu’on sort
d’Auckland, on se retrouve très vite à la campagne, qui ressemble étrangement
au bocage normand, avec ses vaches, ses collines verdoyantes, avec tout de même
quelques espèces végétales qui nous rappellent que nous ne sommes pas loin de
la Polynésie. Et puis, au détour d’un virage, nous voici plongés dans les
forêts vosgiennes, avec tout de même des arbres beaauuuucoup plus grands. Et en
sortant de cette forêt, nous voici immergés dans la jungle vietnamienne, qui
débouche sur les côtes bretonnes, un petit air d’Irlande, le ciel et les arbres
de la Tierra del Fuego… Incroyable le nombre de tableaux traversés en l’espace
de 2 heures seulement. Puis le lendemain, au gré des lacets le long de la côte,
des plages polynésiennes, et des pythons rocheux comme on en trouve dans la mer
d’Adaman. Puis, quelques jours plus tard, des paysages de fin du monde secs,
arides, qui puent le pet faisandé, odeurs qui émanent des entrailles de la
terre, celles-ci rejetant en surface ses liquides, aux couleurs surnaturelles.
Puis, quelques kilomètres plus loin, on passe dans les Rocheuses canadiennes,
des glaciers bruts, des vallées glaciaires alpines, qui se jettent dans une mer
turquoise…encore plus loin, un paysage de farwest, des collines arides d’un
côté, des lacs bleu profond de l’autre, puis, 3km plus loin, des torrents
corses qui creusent la roche encore et encore, pour devenir des gorges
cévenoles, mais d’un turquoise plus saturé, et enfin…enfin les fjords
norvégiens, des montagnes entaillées par l’érosion millénaire, le mélange de la
brume matinale et des premiers rayons dorés qui créent une lumière extraordinaire.
Bref, pour l’être en quête de
nature, nul besoin de parcourir le monde, il suffit de battre les flancs de ces
îles.
Quant à la liberté, ouahhh.
On ne sent effectivement aucune barrière. Pour peu que tes jambes te portent,
tu iras où tu veux. Quelle sensation lorsque que j’ai enfilé mes runnings et
suis parti courir au pied du glacier Franz Joseph, j’en avais la chair de
poule. Bon, comme mes jambes ne m’ont pas porté bien loin, je me suis vite
arrêté. Comme quoi pour jouir d’une liberté absolue, il vaut mieux être en
pleine forme.
Et ce baptême de
l’air…question liberté, l’hélico c’est vraiment chouette. J’adore la photo
d’Antoine et Romeo que vous verrez sur le petit film. J’ai appuyé un peu par
hasard sur le déclencheur, mais ce hasard a su saisir une expression
d’incroyable bonheur non ?
Et ces quelques semaines
passées en voiture, à nous faire la popote dans des auberges de jeunesse, à
s’arrêter piqueniquer où on le voulait, à faire nos courses dans des big super
marchés (moi, dont le kif est de faire les courses le samedi matin à l’Inter du
coin – non ce n’est pas antinomique avec la soif de nature), à écouter du
Renaud en roulant, à tailler des épées aux garçons à chaque promenade (ça en
fait des bâtons dans le coffre…), à s’arrêter dans des aires de jeux
incroyables, à jogger au cœur d’une nature intacte, à regarder Harry Potter en
famille, à se baigner dans des vagues immenses, eh bien ces quelques semaines
ont été une vraie bulle d’oxygène (façon de dire, après tout, on en manquait
pas trop depuis ces derniers mois…).
Bon, vous l’aurez compris, Niouzélande,
on a kiffé un max. Nous verrons à la fin du voyage, mais à priori, ce pays
figure dans le top 3 de nos faiseurs de bruit.
Donc, pour résumé, les plus
de cette étape :
- le baptême en
hélico au-dessus du glacier,
- la nature et le bleu sous toutes ces nuances (et Dieu sait que Sandrina adore le bleu!!!),
- les playgrounds
(faut vraiment que je fasse un post sur les aires de jeux…)
- le musée TePapa,
- la douceur de
vivre,
- les baignades
dans les lacs, les cascades, les gorges encaissées,
- une virée dans le
monde des Hobbits
Les moins (en cherchant bien
hein !) :
- les moustiques,
comme ceux du Machu Pichu. Ils te plombent un arrêt goûter un rien de temps,
- la compagnie
Qantas, qui nous a bien pris la tête à notre départ pour la Thaïlande,
- les Kiwis, qu’on n'aura pas vu…Tonio était tout déçu…
Allez, et maintenant, voici
en image nos moments, nos paysages, nos sensations les plus marquantes.
Mathieu
Mais il est quelle heure là bas ??? Et quel jour sommes nous ???? Loool.....
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