samedi 17 octobre 2015

Equateur, J8 à J11 : CUYABENO

Ces quelques jours dans la jungle amazonienne s’étant déroulés sans wifi, et peu d’électricité, voici le récit de notre séjour, d’une traite. L’article est donc plus long que d’habitude.

Tout d’abord, commençons par un tout petit peu de culture G. Le Cuyabeno, lieu où nous allons : il s’agit d’une vaste zone à l’est de l’Equateur, proche de la frontière colombienne. Classée réserve faunique en 1980, cela a permis de stopper un peu les appétits des grands groupes pétroliers et donc de préserver la « selva » des forages ainsi que de l’avancée humaine. Cette réserve est donc réputée, come celle du Yasuni, un peu plus au sud (et qui tire son nom d’un petit perroquet), pour sa grande variété animale et végétale (insectes, oiseaux, singes, poissons, mammifères marins - dauphins roses, etc). Une biodiversité très riche donc. Elle est aussi connue pour être une zone d’habitation de quelques communautés ou ethnies indiennes comme les Siona, originaires de cette région. Mais d’autres communautés, comme les Shuar ont colonisé cette zone (ils font partie de l’ethnie des Jivaros - les célèbres coupeurs-réducteurs de têtes. Voilà très très rapidement quelques données de l’endroit où nous allons séjourner. Pour ceux qui veulent en savoir plus allez sur wikipédia pour un tout d’horizon rapide.

Mardi 13 octobre – Cuyabeno jour 1
Après une bonne nuit à Lago Agrio, nous voilà partis pour 2 heures de bus, avec l’angoisse que Nina ou Antoine nous fassent une petite galette, comme Antoine la veille dans le bus pour L. Agrio. Mais tout va bien. Nina et Romeo chantent, Antoine écoute de la musique. 

On enchaîne par environ 2h30 de pirogue à moteur. Les enfants sont subjugués comme nous, l’immersion est immédiate. Murs végétaux de chaque côté, singes hurleurs, serpent sur une branche au-dessus de nos têtes, oiseaux multicolores, perroquets comme dans le marsupilami, papillons. Ouahhooo, c’est magique. Notre guide, un natif de la région, Joaquin, est très sympa. Nous sommes avec un couple de catalans, très sympa également, je vous en dis plus un peu plus loin. On ne voit pas les heures passer. La pirogue n’avance pas très vite : il n’a pas plu depuis plusieurs jours et on voit effectivement que le niveau de l’eau peut aller à pas loin de 2m plus haut. Joaquin m’expliquera un peu plus tard qu’au plus fort de la saison des pluies, le trajet ne dure que 1h, 1h30, et qu’au plus fort de la saison sèche, ça peut aller jusqu’à 5, voire 6h.
En attendant, Antoine réussit à piquer un roupillon sur moi.

 


A 5 mn de l’arrivée, Joaquin demande au pilote de foncer. Je comprends de son geste que les nuages sont menaçants. Je le vois farfouiller dans un grand sac et en sortir des ponchos, juste avant que la première goute ne tombe. Bien joué, on s’habille à la hâte avec le spectre de notre rando au Canada. Mais les ponchos sont efficaces, sauf pour Nina, qui d’un air rigolard nous dit, « pfff faut toujours que ça tombe sur moi ».

Arrivés au Lodge Guacamayo, là aussi c’est ouuahoo. Toutes les cabanes sont sur pilotis, pour mettre de la distance avec un sol très humide et remplis de bébêtes rampantes, et je l’apprendrais plus tard, parce que l’eau monte au niveau du sol un ou deux mois par an.
Le campement est équipé de panneaux solaires reliés à des batteries qui fournissent l’électricité qui fonctionne de 6 à 22h. Dans la salle principale, une série de prises pour recharger nos outils modernes. Il y a aussi une grande salle commune pleine de hamacs. Les enfants trépignent. Ils y vont et on les ramène 5 mn plus tard, bruyants qu’ils sont à déranger deux autres personnes tranquillement installées…

Une petite pause pour découvrir le campement, son mirador, et faire une tentative de devoirs...



Nous repartons en direction d’une grande lagune, nommée…Laguna Grande.Sur les prospectus touristiques, on y voit une immense étendue d’eau avec des branches qui émergent. Là…ben on voit qu’il fait sec : de la lagune, il ne reste que des chenaux et de vastes étendues de praires avec quelques bosquets. Le guide nous explique qu’avec la pluie d’aujourd’hui et encore un peu annoncée ces prochains jours, le paysage aura beaucoup changé. Tout ne sera pas recouvert (il faut pour cela la saison des pluies), mais l’espace navigable sera plus grand.
Puis c’est le retour de nuit (nuit noire à 18h30 à peu près) pour essayer d’observer des caïmans. C’est plus simple de nuit car les yeux brillent dans le faisceau des lampes torches, comme les chats. Et on en voit plein. Au départ, que des yeux qui brillent, mais certains n’ont pas peur et on arrive à les observer de près. Nous sommes tous impressionnés, même si certains ne sont encore que des bébés. On en voit un qui doit mesurer plus de 2 m selon Joaquin, mais on ne voit que la tête. Nina calcule néanmoins, que si c’est vrai, notre pirogue doit être juste au-dessus de sa queue…


Enfin, retour au camp, les enfants retravaillent sur le carnet de bord, puis après le repas (super bon, poisson local, galettes de manioc, riz, légumes du coin, hummmm trop bon), Joaquin nous remontre les animaux vus dans la journée.
Puis nous réintégrons nos chambres respectives. La nuit étant tombée, les enfants ne sont plus tellement d’accord pour dormir seuls dans leur chambre…et vu toutes les recommandations des guides (la nuit bien éclairer les pieds pour éviter des rencontres désagréables, le matin, bien secouer les vêtements avant de les mettre, bien fermer les moustiquaire, ect), on se sépare donc. Antoine avec Sandrina, moi avec les autres. Bisou sur le pas de la porte et buenas noches.
                                                      
Pas mal pour une première (petite) journée, non ?

Mercredi 14 octobre
Levé 6h40, à cause des oiseaux et de l’absence de volet (et de vitres d’ailleurs, heureusement que les singes sont craintifs dans le coin – Mylène, tu adorerais…).
Petit déj à 8h et Antoine marque son territoire : il veut que je demande à Anna, la catalane de notre groupe, si elle veut bien se mettre à côté de lui. Elle accepte, il est trop heureux. Narcis, le compagnon d’Anna n’est pas jaloux, tout va bien. Il ira même jusqu’à proposer à Antoine de se mettre à côté d’Anna dans la pirogue. Cooool. Petite parenthèse : Anna nous fait beaucoup penser à Stefania, une très grande gentillesse, très soucieuse des autres. Et Narcis, est également très gentil, plein de sollicitude, et ce qui ne gâche rien, il parle très bien français, avec un accent que les enfants adorent.

Départ à 9h en pirogue pour aller rencontrer une communauté d’indiens, les Sionas. La pirogue nous dépose un peu avant pour que nous finissions le chemin à pied, dans la jungle. Aucune idée de la distance à parcourir. On sait juste que selon ce qu’on va rencontrer, il faudra entre 2h et 2h30. On mettra 3h. Dans une ambiance chaude, humide, poisseuse, chaotique. Imaginez les cheveux de Sandrina hihihi. Nous n’avons pas mis de photos pour ménager les âmes sensibles !!Ça monte et ça descend, malgré un sentier plutôt bien tracé pour la région, c’est encombré de racines, plantes et autres. Des insectes à gogo. Sandrina adoooorre !
Comme on s’y attendait, Antoine et Romeo écoutent peu, mais dans l’ensemble ça va. On s’arrête régulièrement pour voir des tas de choses, singes, plantes, fourmis. On en mange même. Eh si ! Romeo, Antoine et moi tentons le coup. Romeo adore, il en prend 4. De toutes petites fourmis qui donnent leur nom à l’arbre dans le quel on les trouve « arbol limon » ou hormiga limon » (fourmi citron) car elles ont un goût très acide. Il paraît qu’on les consomme quand on a soif.
Les enfants, et moi aussi, jouons à Tarzan, on voit des toiles d’araignées aussi hautes que des maisons, on est vraiment dans la jungle, c’est hallucinant.




On fait même l’expérience (on s’en serait passé) de la marche sous la pluie. 15 mn pas plus mais malgré les ponchos, on est tout mouillés. D’autant qu’Antoine tombe dans la gadoue et que Nina y laisse une botte… Je dis à Nina que je suis impressionné qu’ils ne râlent pas qu’ils sont très courageux, elle me répond qu’elle aimerait bien râler mais qu’elle est trop fatiguée pour le faire (elle est drôle non ?)

On mange un peu tard, 13h, les enfants n’en peuvent plus, malgré un (tout petit) sursaut d’énergie en voyant des jeux perdus en Amazonie.

Nous pensions rencontrer une tribu indigène très traditionnelle, s’habituant doucement au monde extérieur avec des touristes qui veulent voir leur mode de vie…bin, ils ont les toilettes, l’électricité (solaire), certains la TV, des maisons en bois (en planches, mais costaud) une école…bref, on avait pas vraiment compris. D’après ce que j’ai compris, le Cuyabeno étant devenu réserve naturelle, les règles se sont durcies et empêchent la chasse et la pêche de nombreuses espèces d’animaux, il est interdit d’abattre les arbres, bref, nombre  de choses que ces communautés d’indiens pratiquaient ; le gouvernement leur donne donc maintenant des subventions et les aident à s’installer. La communauté que nous rencontrons constitue donc un vrai petit village, vivant  du tourisme, d’un peu d’agriculture et de subsides de l’Etat. Je tâcherais d’en savoir plus via internet, mon espagnol n’étant pas suffisant pour bien comprendre comment tout cela s’est constitué ;
Après manger, nous rencontrons une femme de la communauté, qui va nous montrer tout le processus pour faire un Casabé, plat typique à base de manioc (yuca en espagnol). Depuis sa cueillette jusqu’à sa dégustation.
A la machette, on coupe l’arbuste et on arrache ses racines à la force de nos bras. On les pèle pour en sortir la racine toute blanche. Puis il faut les râper. Nous mettons bien 15 mn à le faire nous même, la femme en mettrait 5… Enfin, il faut extraire le jus de notre produit. Grâce à un panier fait à base d’un arbre qui pousse pas loin. Enfin, on tamise ce qui reste de la yuca, on récolte ainsi une espèce de farine très légère. Puis, sur une grande plaque, construite à base de cendres d’écorces d’un arbre particulier et d’une terre particulière, on dispose la farine, on l’aplatît comme il faut et hop, on la retourne comme une crêpe. Ça donne une galette assez épaisse, avec peu de goût, un peu comme une hostie, mais qu’on agrémente soit de confiture, soit de thon/mayo/citron (y’avait pas de nutella ;). L’expérience a beaucoup intéressé les enfants, c’était vraiment fascinant. Mais reprenons le processus en photos.


Enfin, on va voir le chaman de la communauté. Là aussi mon espagnol n’est pas assez assuré pour bien saisir toutes les subtilités de ce qu’il nous raconte : comment on devient un chaman, comment les armes sont construites (sarbacanes, lances – là Antoine est très à l’écoute). Il montre comment il diagnostique les maladies, identifie les problèmes des gens, purifient leur énergie. Romeo se porte volontaire.
Sans que cela fasse attrape touriste, ça sonne un peu faux. Ou plutôt comme si c’était une démonstration obligatoire (certainement car cette communauté a des arrangements avec les lodges avoisinants, et c’est une source de revenus pour eux). Mais cela reste très intéressant, surtout lorsque l’on peut s’exercer à la sarbacane ;)


Puis retour tranquille et ensoleillé au lodge où la journée n’est pas finie. A 19h, en pleine nuit, nous repartons à la recherche d’insectes. On n’en voit malheureusement très peu. Et malgré une marche de seulement 40 mn, nous nous apercevons très vite avec Sandrina que nous avons été très bêtes et aurions dû refuser cette dernière activité. Les petits (et Sandrina aussi) n’en peuvent plus. Il fait chaud et humide, les lampes torches attirent toutes sortes de bestioles, on trébuche dès qu’on lève la tête du sol, bref c’est éprouvant de finir par ça.  Mais bon, je trouve que marcher de nuit dans la jungle reste une sacrée expérience.
A 8h, on mange et Antoine pique du nez dans son assiette. La journée est finie….

Jeudi 15 octobre
Anna et Narcis se sont levés très tôt pour faire une dernière activité avant de repartir pour Quito aujourd’hui. Les enfants sont tristes car désormais, nous sommes tous seuls dans notre groupe. La rencontre avec nos 2 amis catalans a été vraiment chouette. Nous échangeons nos mails et nos adresses. Nous espérons nous revoir.

Pour nous, les activités de la journée vont être plus légères. Etant seuls avec Joaquin, nous lui avons demandé de lever le pied et éviter de faire la promenade dans la jungle de 3h (pouvant facilement se transformer en 4h). Donc on part en pirogue vers la Laguna Grande, avec un canoë amarré à la pirogue. La pluie des derniers jours a fait monter un peu le niveau.
De là, nous faisons une marche dans un autre type d’environnement. Les plantes on un peu changé. On voit des arbres et plantes médicinales, des lianes mastoc ; la promenade ne dure qu’une heure, c’est chouette.



Puis retour au lodge en canoë à la rame. C’est aussi chouette qu’au Canada, sauf qu’à là place des élans, on voit des dauphins roses, bon, juste la tête, qui est grise, mais quand même…et puis comme au Canada…c’est le déluge. Les ponchos sont sortis, sauf pour moi, car il ne sert à rien (j’ai récupéré celui de Nina). La différence par rapport au lac Wapizagonke ? c’est qu’ici la pluie est chaude. Malgré les trombes d’eau, c’est magnifique et on cherche les dauphins. On verra un caïman croquer un poisson ainsi qu’un paresseux. Bon..le voir est un grand mot, on voit la tâche qu’il produit dans l’arbre, mais tout de même, Joaquin semble très satisfait de nous le montrer, alors nous sommes très satisfaits de le voir.  On rentre trempés, mais avec le soulagement d’avoir 4 heures de répit devant nous.

On mange, se repose alors que la pluie ne cesse de tomber. On est au sec, on est trop bien. Alors qu’on avait prévu de se mettre aux devoirs, moi, Antoine et Romeo nous endormons dans le même lit en écoutant la pluie tomber. En espérant que Sandrina ne viendra pas nous réveiller, ce qu’elle ne fait pas, ouf !

Petit aparté : ce séjour en Amazonie nous offre notre premier espace de respiration depuis notre départ de Paris. Malgré des journées remplies et intenses, nous avons pu trouver quelques vrais moments de détente en pleine journée pour lire ou faire une sieste, on savoure…

A 16h30, nous voici repartis pour une expédition en pirogue, sous une pluie qui cesse doucement. Il était difficile de trouver des affaires sèches.
Retour sur la Laguna Grande sous des cieux magnifiques. On s’attarde pour que la nuit tombe et rentrons au lodge à la recherche des caïmans, moins nombreux, ou alors l’enthousiasme du guide s’estompe face à une famille quelque peu bruyante.




Cette dernière photo me fait penser à un album de Blake & Mortimer - le Piège Diabolique - où Mortimer est baladé dans le temps et se retrouve à l'époque des dinosaures, aux origines du monde. Une des planches de l'album est très similaire je trouve. Edgar.P Jacobs a dû venir dans le Cuyabeno...
                                               

Au repas, Antoine s’endort encore dans son assiette. Allez, dodo tout le monde – il est 21h15.

Vendredi 16 octobre
Avant de repartir, le séjour prévoit une dernière activité, à 6h… Aie ! J’ai prévenu la veille que je serais seul, ayant senti que le guide ne comprendrait pas que des touristes ayant payé refusent une activité. Je me lève donc à 6h, entendant la pluie tomber…mais faible. L’activité me passionne : aller voir des zoizeaux depuis le mirador. J’ai toujours adoré les reportages animaliers, sauf pour les piafs, où je zappais. Mais avec ce guide et un bon téléobjectif, c’est chouette (Sylvain, si tu lis ces lignes, embarque ta tribu là-bas, ça te plairait mon copain !). On arrête assez vite néanmoins vu la pluie qui redouble.
Heureusement, l’heure et demie de pirogue pour rentrer est moins mouillée. Heureusement car on a plus que une seul change (sale mais à peu près sec, au cas où on aurait été trempé). Puis rebelote pour 2h de bus. Nina a trouvé une technique infaillible pour combattre le mal de cœur : elle s’endort, presque sur contrôle. Antoine et Romeo jouent sur les téléphones. Sandrina est la vraie malade dans cette histoire, mais elle s’accroche.
Qu’est-ce qu’on est content d’avoir déboursé un peu plus d’argent pour rentrer en 40 mn d’avion et non pas à nouveau 7h de bus !!
Et revoilà Quito de nuit, temps maussade, mais on retrouve un appartement sec avec….une machine à laver !!!!

Par contre un drame est arrivé cette dernière journée : Antoine a perdu à l’aéroport de Lago Agrio son petit Sven (un renne en peluche, tiré d’un Disney, acheté à Montréal). Sa première vraie expérience de perte. Il ne pleurait pas tant pout lui que pour ce petit Sven, livré à lui même…

Un séjour époustouflant qui se finit donc sur une note de tristesse..

Mathieu

7 commentaires:

  1. Ouf vous êtes sains et saufs ! Nous étions tres inquiets. 😜😘

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  2. Coucou,
    Nous ne sommes revenus qu'avec une trentaine de piqûres de moustique sur les jambes : enfin sur mes jambes!!
    Alors là, je pense que cette expérience est inoubliable!! Jamais vu de pareils paysages, jamais flippé autant en me baladant en forêt, jamais vu autant de caïmans, jamais autan aimé les moustiquaires !!!!
    Une expérience qui nous a tous marqué : Whaouuuu
    Et nous sommes revenus indemnes!!!

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  3. Je vous suis religieusement depuis le début avec gourmandise et, je dois le dire, un brin de nostalgie.
    Profitez bien de ce merveilleux voyage - je suis presque un peu jalouse !!! J’aurais adoré faire ce que vous faites.
    Cela fait des semaines que je veux vous écrire, mais je me laisse envahir par mes nombreuses activités.
    Cette fois-ci il faut vraiment que je le fasse. Votre voyage en Equateur m’a fait revivre de si bons souvenirs - Quito, la Mitad Del Mundo, l’Amazonie (avec traversée de Lago Agrio en tracteur), toutes choses que nous avons visitées grâce à vos parents. Tu étais encore petit Mathieu, te souviens-tu ?

    Addy et Jacqueline également doivent être tout émus de suivre votre périple.
    De plus, nous apprécions vraiment votre plume (sans même de fautes d’orthographe - ce qui est rare actuellement). Merci de partage tout cela.
    Plein de gros bisous à vous 5 et un très heureux anniversaire aux jumeaux.
    Jany

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    1. Merci pour ton gentil message Jany.
      Oui nous mesurons la chance que nous avons d'avoir été au bout de notre projet malgré les nombreux obstacles.
      Alors nous profitons d'être à 5 et de ce que nous voyons chaque jour en nous réveillant!!
      Des bises
      Sandrina &Co

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  4. Wahou!!!!!!!!!!!! Bon d accord j aime pas trop les bébêtes qui rampent ou qui volent....j aime bien voir le fond de l eau et les bruits bizarres la nuit me font un peu flipper....mais je crois que je serais prête à dépasser tout ça pour voir le quart de ce que vois avez vu!!!!! C est juste époustouflant!!!! Et c est bien le truc avec votre périple c est que chacune de vos étapes me laisse bouche bée les yeux écarquillés!!!! On discute pas mal de vos aventures avec Manon...elle adorerait être là bas. Du coup j ai trouvé en elle une alliée pour tenter de préparer un voyage au Canada! Mais j attendrais votre retour pour vos précieux conseils. Manon et moi sommes tout de même un tout petit peu envieuse.... Mais je ne pense pas qu'on soit les seules😉. Autant dire que j attend la prochaine étape avec impatience!!!!!!!

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    1. Je t'avoue que les balades dans la forêt amazonienne :grrrrr!!
      Mais les paysages sont somptueux et uniques en leur genre. Les bruits que nous entendions nous laissaient bien imaginer la vie des occupants de cette jungle : grrrrr.
      Magique ce moment et effectivement ça vaut le coup de passer au delà de ses appréhensions.
      De toutes manières ce voyage c'est passer au delà un très grand nombre d'appréhension.
      La bises aux 5 Cadalen
      Sandrina

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  5. Salut les affreux, un peu qu'on lit vos lignes :) On a déménagé et on avait pas internet, du coup, on a pas mal de lecture et c'est super chouette :) Vous nous mettez les bonnes adresses de coté. Continuez à bien en profiter, on suit votre feuilleton avec beaucoup de plaisir. Affectueusement.
    Sylvain, Marion, Archibald, Melvin et Margot

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