Les tragiques évènements qui ont ébranlé notre pays ont pas mal bouleversé l'apparition de nos chroniques, qui sont un peu dans le désordre. Et que nous n'avions pas trop le coeur à diffuser vu le contexte. Mais la vie continue... alors reprenons. Nous vous avions laissé au Machu Picchu.
Mercredi 11 et jeudi 12 novembre
Comme nous avons décidé de supprimer l’étape Arequipa de
notre périple, par manque de temps, crainte de la route qui y mène, nous avons
donc plus de temps pour découvrir la vallée des Incas et le Titicaca.
Donc, au lieu de rentrer direct sur Cusco, le train nous
arrête à mi-chemin, à Ollantaytambo. Pas de Carlos Montesino cette fois-ci,
tout va bien. Nous avons pas mal rigolé avant d’arriver au sujet du nom de
cette ville, imprononçable. Par contre, quelle beauté ! ça n’est pas aussi
majestueux que le Machu (quoique) mais la ville a gardé le plan urbain de
l’époque Inca, avec d’étroites ruelles qui partent de la place centrale. Les
maisons sont bâties sur les soubassements des pierres incas.
Nous arrivons à l’hôtel, choisi selon un critère économique.
Mais nous tombons sur une petite merveille : intime, douillet, charmant,
bien décoré, lumineux, avec des proprios vraiment sympas.
Petit aparté (j’aime bien les apartés, parenthèses,
digressions, ect) : le service hôtelier au Pérou est vraiment extra. En
dehors d’Aguas, nous avons toujours été super bien reçus, les réceptionnistes,
hommes ou femmes de chambre se décarcassant pour toute demande que nous avons,
avec le sourire, et ça ne semble même pas être du chiqué. C’était déjà vrai en
Equateur, mais là, ça atteint son paroxysme. D’ailleurs, le proprio nous laisse
très gentiment la place dans sa lavanderia. Il fait beau, la vue est chouette,
Sandrina n’a jamais été aussi contente de laver le linge.
Donc, Ollantaytambo : je disais, un petit bijoux. Non
pas par sa beauté, mais par son calme, sa tranquillité. Des femmes en costume
traditionnel arpentent les rues en filant la laine. Les couleurs de ces
costumes claquent par rapport au ton ocre et pierre de cette ville.
Ollantan est également réputé pour ses superbes ruines très
bien préservées. Il paraît que les conquistadors se sont pris quelques
dérouillées sur cette cité. Tu m’étonnes ! Purée, c’est vraiment fou cette
histoire d’Incas se faisant anéantir par une poignée d’espingouins. Ils étaient
pourtant balèzes ces incas. Nina vous l’a dit dans l’exposé : très en
avance pour leur époque. Capables de transporter des blocs de pierre énormes, de
construire des cités dans des coins les plus improbables, de prouesses
agricoles, capables de lire les étoiles, de courir aussi vite que le puma, de
voler aussi haut que le condor…bon, je m’emballe. Sérieux, comment croire que
cette civilisation a pu s’éteindre si rapidement face à ces rigolos
cuirassés ? enfin, les livres
disent que Pizarro est arrivé au bon moment, avec de jolies petites
maladies inconnues alors sur ce continent et qu’il s’est appuyé sur d’autres
peuples, pas contents contre les incas. Mais tout de même…
Bref, Ollatan reste une belle découverte, surtout après le
Machu où la pression touristique est énorme. Mais comment le blâmer ? Du
haut de la cité, le paysage est grandiose, surtout avec cet arc-en-ciel qui
enjambe la montagne.
Le lendemain, Laurent et moi montons dans d’autres ruines, moins
grandioses, mais encore plus escarpées. Vous-ai-je dit que ces incas
m’impressionnaient ?
Ensuite, direction le taxi que nous avons réservé la veille
pour rentrer sur Cusco en faisant les arrêts touristiques
incontournables : las Salineras, Moray et Cincero (prononcez Chinchero).
Les Salines sont extraordinaires : une source d’eau
tiède et salée coule de la montagne, à débit constant, provenant d’on ne sait
où. Mes amis les incas, et peut-être d’autres avant eux, on creusé des bassins
à flanc de montagne, crée un système d’irrigation pour que tous les bassins
soient alimentés. Il suffit de boucher les trous et attendre que l’eau
s’évapore. Il reste plus qu’à ramasser le sel. Enfin, il reste plus... façon d parler. Vl'à le boulot que ça demande, surtout porter des kilos de sel sur ces pentes. Enfin, ce sont pas les ancêtres de mes copains pour rien.
Dommage qu’il pleuve car le soleil aurait rendu le paysage encore plus magique.
Dommage qu’il pleuve car le soleil aurait rendu le paysage encore plus magique.
les salines sous la pluie
Puis direction Moray : des terrasses, de forme plus ou
moins circulaire, étagées de façon concentrique où les incas, selon les guides,
testaient leurs techniques agricoles.
Enfin, Cincero : un joli petit village, avec une belle
église. Un centre de tissage également où des femmes nous expliquent comment on
récolte la laine de mouton ou d’alpaca, comment on la nettoie, on la fille, on
la teinte, on la tisse. On est tous toute ouïe, sauf Antoine, qui préfère aller
nourrir les cochons d’inde. Bon, après, il y a un passage obligé au stand de la
femme pour lui acheter un petit quelque chose. Le problème c’est que ça va
prendre pas mal de place dans les valises. On la remercie gentiment et partons.
Ou tentons de partir. Car sur le chemin : un lama, placé là pour les
photos touristiques. Nous tombons dans le panneau…avec joie et hilarité.
les explications sur le tissage de la laine...
qui enthousiasment Antoine (Romeo est venu nous rejoindre lui)
toute la famille en péruvien, hilare...
Bon, c’est pas le tout, mais faut rentrer. Avant de revenir
à notre hôtel, petit stop à la compagnie de bus préférée de Sandrina : Cruz
del Sur, pour le billet du lendemain, direction Puno.
On rentre, on mange, pis dodo. La journée était dense. On
espère que celle de demain soit paisible pour nos estomacs. Sandrina vous
racontera.
Bises à tous.
Mathieu
PS : bon, Lélé me tanne pour que je mette un copyright sur certaines photos. Je vais tout de même pas pousser jusque là, mais sachez donc que toutes ne sont pas de l'auteur.
PS bis : vas-y mon Lélé, lâche toi sur les commentaires ;-)
PS : bon, Lélé me tanne pour que je mette un copyright sur certaines photos. Je vais tout de même pas pousser jusque là, mais sachez donc que toutes ne sont pas de l'auteur.
PS bis : vas-y mon Lélé, lâche toi sur les commentaires ;-)
Les cochons d'Inde sont bien plus intéressant que le travail de la laine ! ! !
RépondreSupprimerSuper la photo de famille,en Péruvien !On va essayer de la récupérer...
Nous comprenons Mathieu,qui nous dit(par mail),que vous êtes crevés...vu le programme,et le côté sportif de vos excursions!Rechargez vos batteries,et bonne continuation. (Bon retour Lélé/Phara,et à bientôt)
Moi aussi, je vous adore en multicolore!!!!
RépondreSupprimerMoi aussi, je vous adore en multicolore!!!!
RépondreSupprimerWaouh, j'adore vos nouvelles têtes ! Mathieu, je trouve que tu as un petit air de Manu Chao !
RépondreSupprimerBisous à tous.
Stéphanie
Vous êtes tous trop mignons ! Je vous suis en pointillé, pas le temps de tout lire, mais tout ce que je lis est intéressant, et les photos sont toujours magnifiques, ça donne enviiiiiie !
RépondreSupprimerDes bises.
Fred.
Vous êtes tous trop mignons ! Je vous suis en pointillé, pas le temps de tout lire, mais tout ce que je lis est intéressant, et les photos sont toujours magnifiques, ça donne enviiiiiie !
RépondreSupprimerDes bises.
Fred.