Pérou, J8 et J9 : rencontre avec l'une des plus belles merveilles du monde : le Machu Picchu

Lundi 9 et mardi 10 novembre
Lundi matin, le réveil sonne très tôt à 5H du matin car nous partons en train avec Pérourails pour Aguas calientes.
Nous laissons nos gros bagages à l'appart hôtel dans lequel nous étions et partons léger (ça évitera cette fois de perdre encore un truc!!).
Nous arrivons à la gare de Poroy, à 25 minutes en taxi de Cusco et apercevons un superbe train bleu électrique.

Nous donnons les billets un par un au contrôleur avant de pouvoir monter jusqu'à ce que nous nous apercevions que parmi nos 5 billets nous n'avions pas celui de Romeo mais celui de Carlos Montessori.
L'angoisse commence à monter. Le contrôleur nous doit que le petit ne peut pas monter dans le train. A ces mots je me mets en mode combat (je m'y mets toujours un peu tôt c'est vrai).
Mathieu part avec romeo à la billetterie avec le contrôleur pour trouver une solution. je monte dans le train et j'en profite pour vérifier le billet retour.
Tiens revoilà Carlos!! Je laisse les 2 autres enfants à Lélé et Phara et rejoins Mathieu à la billetterie où les choses ne semblent pas avancer.
Aussitôt, je me dis bon je fais quoi s'ils ne veulent pas laisser monter Romeo.
Et je me dis ben je m'en fous je bloque le train. On en rigolait plus tard avec Lélé et lui même me rétorquait que s'il n'avait pas laissé monté Romeo il m'aurait accompagné sur les voies pour faire barrage au train. C'est ça les amis!!
Bon rassurez vous, vous n'avez rien entendu aux infos concernant une folle et son ami bond bloquant le train à destination du Machu Picchu, c'est que tout s'est arrangé. Non seulement ça s'est arrangé mais après être remontés Mathieu, Romeo et moi dans le train, 2 personnes de Pérou rails viennent nous voir pour nous offrir des cadeaux pour se faire pardonner.
On en revenait pas parce qu'ils nous ont amené les cadeaux à peine 2 minutes après le bouclage de l'incident.
Bon il faut vous dire aussi que notre Romeo, alias Carlos a eu un moment peur de nous voir partir sans lui dans le train. Mais il a vite tout oublié grâce aux cadeaux!!!
Mais nous voilà à bord d'un superbe train au toit panoramique, avec un personnel aux petits soins. Nous comprenons un peu mieux le prix du billet.

Nous passons un agréable voyage au point que 3H30 après nous arrivons et les enfants sont dégoutées d'être arrivés. Quand est ce qu'on reprend le train maman me demandent-ils. C'est dommage qu'ils n'aient pas le même enthousiasme pour le bus que nous allons devoir reprendre un sacré paquet de fois.
Et nous découvrons la ville d'Aguas Calientes. J'avais un peu peur de ce que j'allais trouvé aux vues des descriptions horribles du guide du routard.
Pour autant, situé au creux d'une chaîne de montagnes, je trouve à cette ville instantanément quelque chose d'exceptionnel.

Nous en faisons assez vite le tour, ce qui nous laisse le temps de préparer l'exposé sur le Pérou avec les 3 enfants. C'était important que nous le fassions à ce moment là car nous voulions filmé leur exposé sur les site du Machu picchu.
Lélé et Phara eux continuent la promenade.

Par contre, là où le guide du routard a vraiment raison c'est que la restauration est extrêmement cher et de mauvaise qualité. Le midi nous mangeons pour le triple du prix par rapport à cusco (ça reste raisonnable vs Paris mais bon) et un repas vraiment très mauvais. Le soir en revanche nous repérons un très bon resto : il est adopté, ce sera notre QG.

Après un bon repas (et ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas fait un bon resto) nous partons nous coucher car le lendemain le réveil va faire mal.

Mardi 4H du matin, nous nous réveillons très enthousiastes et partons faire la queue pour prendre le bus nous amenant à la Cité.

Nous arrivons sur le site 20 minutes plus tard.
Et là, le moment tant attendu. Parfois quand on attend trop de quelque chose, sur place on peut être déçu.
Mais là j'ai en face de moi une merveille, de celle qui vous laisse bouche bée, de celle qui vous done l'impression que la situation que vous vivez n'est pas réelle.
La cité Inca du Machu Picchu est une oeuvre d'art.
Je n'ai qu'une envie c'est d'aller déambuler sur le site mais nous préférons nous attaquer à l'ascension du Intipunku pour accéder à un point de vue sur toute la cité.
En chemin, nous rencontrons Louise, la passagère britannique qui nous accompagnait lors de notre croisière des Galapagos. Les enfants hurlent de joie en la retrouvant.

Au cours de l'ascension nous faisons une pause pendant laquelle nous filmons 2 exposés sur 3 profitant d'un décor somptueux.

Après 1H30 de montée, nous arrivons.
Le point de vue est à couper le souffle et rend presque la cité inaccessible. Le ciel vient de se dégager complètement et le soleil de 08h du matin nous chauffe déjà le visage et crée un spot de lumière splendide sur la cité Inca.

Puis nous redescendons et nous nous rendons vite compte que des tous petits insectes vont nous rendre la vie dure.
Des minuscules moucherons nous piquent et moi particulièrement. C'est fou que ce soit toujours sur moi que ça tombe : le mal de l'altitude c'est pour moi, le mal des transports c'est aussi pour moi et les insectes c'est encore pour bibi.
Le soleil est dur et Lélé guette la moindre place à l'ombre.

Au cours de la balade, nous filmons le reste de l'exposé et cette fois ci on vous les met en pièce jointe parce qu'on les trouve particulièrement bien : les enfants commencent à maîtriser l'exercice et les parents ce coup ci ont eu le temps de préparer!!

Enfin après avoir passé près de 8 heures sur place, nous repartons des étoiles dans les yeux.
Antoine et moi repartons et en bus et les 4 autres redescendent à pied le chemin des Incas.

Le machu Picchu était un des moments clé de notre tour du monde. Il a rempli toutes ses promesses.
Nous avons vécu un moment mémorable et rare.
Nous nous faisons la réflexion avec Lélé et Phara que nous n'aurons certainement plus l'occasion de revoir la Cité perdue mais que nous espérions que Nina, Antoine et Romeo aient de si beaux souvenirs que plus grands ils auront envie d'y retourner avec leur famille.
Sandrina