samedi 16 janvier 2016

Ile de Pâques : J1 à J1 pour cause de mauvaise connexion WIFI : Une destination envoûtante

Mercredi 13 janvier :
Nous partons de Santiago avec un petit goût de trop peu et prenons un avion super moderne avec écran personnalisé, hublots qui peuvent plus ou moins se teinter.
Je me dis que motiver les enfants et Mathieu à travailler va être coton.
En effet, les programmes proposés sont hyper alléchant pour les enfants, dessins animés, jeux et idem pour les grands. Je vois également Mathieu baver devant son écran en explorant toutes les possibilités d’occuper son voyage.
Pour autant j’y arrive même si j’ai eu du mal à obtenir la même concentration que d’habitude.
Le reste du voyage et après notre tâche accomplie, chacun se jette sur son écran pour regarder le programme qui lui faisait envie.
Mathieu est aussi content que les enfants quand l’école se finit J
Et puis nous approchons car le temps au cours de ce vol de 5h30 à filer incroyablement vite. A tel point que nous sommes tous un peu déçus que ce soit déjà fini jusqu’à ce que je me penche vers le hublot.
Et c’est là que l’envoutement commence, avant même de toucher terre.
Nous venons de parcourir 3670 km d’Océan Pacifique et voilà qu’un lopin de terre apparaît, un rien du tout au milieu de l’Océan.
Nous sommes au milieu de nulle part et la première réflexion que je me fais juste après « j’espère que le pilote a bien pensé à sortir le train d’atterrissage c’est : mais comment ce morceau de terre au milieu de rien a pu se peupler ?
Qui est le premier qui s’est dit : « tient là, il n’y a rien je pense que ça doit être sympa d’y vivre ! ».
La situation géographique de l’île fait de l’histoire de sa civilisation d’emblée une histoire un peu surnaturelle.
Les enfants vous expliqueront tout cela dans leur prochain exposé.
Et pendant que je me dis tout ça en plein vol, je les vois, les statues qui m’ont tant intriguées. Je les vois du ciel : wow !!
Enfin, nous atterrissons car le pilote avait effectivement bien pensé à sortir le train d’atterrissage J et nous arrivons dans un minuscule aéroport qui ressemble plus à une cabane qu’à un aéroport international. Des locaux viennent accueillir des passagers leur offrant des colliers de fleurs, comme on a l’habitude de voir en Polynésie.
Et nous aussi nous avons droit à cette tradition. Le propriétaire de la maison que nous avons louée, Richard un français de Reims,  est venu nous chercher et décore chacun d’entre nous d’un collier de fleurs.
                            
Richard, le propriétaire est un ancien militaire qui, parti en mission en Polynésie, décide de s’y installer puis découvrant un peu plus tard l’île de Pâques, décide d’en faire sa résidence et d’y fonder sa propre dynastie puisqu’il y rencontrera sa femme. Il est aussi guide sur l’île. Et c’est un point important car il sera d’excellents conseils pour que nous explorions l’île du mieux possible.
Quelques minutes après nous arrivons à notre maison. Elle est très grande, elle a un beau jardin et le balcon du premier étage donne sur l’Océan. Tout le monde s’y sent super bien immédiatement. Elle a un défaut qui devient rapidement un avantage c’est qu’elle n’a pas le WIFI.
En effet, quand vous avez la chance d’aller sur l’île de Pâques, il faut profiter à 200% et reporter à plus tard l’utilisation des nouvelles technologies.
  
Nous habitons à 300 mètres d’un site superbe, le site de Tahai. Nous nous y rendons à peine nos bagages défaits.
Voilà déjà un premier aperçu des fameuses statues : 

Ces statues si mystérieuses à portée de main et l’océan dans son plus simple appareil juste derrière elles créent un paysage à couper le souffle.
Il y a la vue de ce spectacle et il y a aussi l’atmosphère qui donne un ensemble unique et crée pour nous, pour moi une expérience inédite.
Je me retrouve, comme au Pérou devant le Machu Picchu, interloquée par autant de prouesses et d’ingéniosité de ces civilisations.
Quelle expérience, quelle chance on a de pouvoir vivre cela !!!
L’île compte près de 900 moais (les fameuses statues) et elles sont dans divers états de délabrement. Certains sites que nous partagerons avec vous ont conservé des moais en excellent état. Cela aussi est une prouesse car ces statues ont été taillées directement dans une carrière de roche volcanique.
Or les statues ont ensuite été transportées sur leur socle (ahu) éloigné parfois d’environ 20 km du lieu de fabrication.
Le transport des statues de la carrière jusqu’à leur ahu est un véritable mystère.
Et je me représente bien maintenant que je les ai devant moi toute la complexité de transporter ces molosses sans aucune machine moderne.
En tous cas , notre première virée laisse à présager que cette étape va être exceptionnelle. Après ce petit tour à côté de la maison, nous rentons dîner et nous coucher car nous sentons un peu l’effet du décalage horaire de 2 heures vs Santiago (qu’est ce que ce sera en NZ !!)

Chers amis et famille, j'avais aussi les 3 autres jours à vous présenter mais la connexion WIFI est tellement mauvaise que vous allez devoir patienter pour la suite.
Désolée et au plus vite possible.
Sandrina

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Nous suivons, à la demande notre fille Lyla, qui etait avec Antoine au CP, vos aventures autour du monde.
    C'est comme un roman photo ou nous attendons avec impatience la parution du prochain chapitre.
    Nous vous souhaitons bon voyage, et vous remercions de le partager via ce blog avec nous.
    Sabrina.

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    1. Merci pour votre gentil message Sabrina.
      Ca nous fait plaisir que notre périple interesse lyla et du coup sa famille.
      Antoine en profite pour saluer lyla.
      A bientôt
      Sandrina

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