dimanche 21 février 2016

BILAN NOUVELLE ZELANDE

La Nouvelle Zélande…pourquoi diable ce pays si lointain ? Eh bien je crois que la première raison, c’est justement parce qu’il est si loin. Et pour ses paysages évidemment. Chaque documentaire était un réel plaisir, des images plein le cerveau, des envies de tout larguer, et d’aller marcher…Ce pays était un fantasme…

Alors, de même que les couleurs rougeoyantes des érables canadiens, de même que les inébranlables assemblages incas, de même que nos copains Ushueiens, la Nouvelle Zélande constituait une étape incontournable dans notre périple.  

Alors, quelles étaient nos attentes ? Eh bien, des paysages fantastiques, de grands espaces, une nature brute, de la liberté.
On a vécu tout ça, et bien plus encore. 

D’abord, les paysages. Ce qui m’a surpris sur cette île, c’est la diversité des panoramas dans un….tout petit mouchoir de poche (largement deux fois plus petit que la France). Et ça, dès la première journée. On s’enfourne dans notre Toyota Aurion et on file un peu au radar vers la péninsule de Coromandel. Et au fur et à mesure qu’on sort d’Auckland, on se retrouve très vite à la campagne, qui ressemble étrangement au bocage normand, avec ses vaches, ses collines verdoyantes, avec tout de même quelques espèces végétales qui nous rappellent que nous ne sommes pas loin de la Polynésie. Et puis, au détour d’un virage, nous voici plongés dans les forêts vosgiennes, avec tout de même des arbres beaauuuucoup plus grands. Et en sortant de cette forêt, nous voici immergés dans la jungle vietnamienne, qui débouche sur les côtes bretonnes, un petit air d’Irlande, le ciel et les arbres de la Tierra del Fuego… Incroyable le nombre de tableaux traversés en l’espace de 2 heures seulement. Puis le lendemain, au gré des lacets le long de la côte, des plages polynésiennes, et des pythons rocheux comme on en trouve dans la mer d’Adaman. Puis, quelques jours plus tard, des paysages de fin du monde secs, arides, qui puent le pet faisandé, odeurs qui émanent des entrailles de la terre, celles-ci rejetant en surface ses liquides, aux couleurs surnaturelles. Puis, quelques kilomètres plus loin, on passe dans les Rocheuses canadiennes, des glaciers bruts, des vallées glaciaires alpines, qui se jettent dans une mer turquoise…encore plus loin, un paysage de farwest, des collines arides d’un côté, des lacs bleu profond de l’autre, puis, 3km plus loin, des torrents corses qui creusent la roche encore et encore, pour devenir des gorges cévenoles, mais d’un turquoise plus saturé, et enfin…enfin les fjords norvégiens, des montagnes entaillées par l’érosion millénaire, le mélange de la brume matinale et des premiers rayons dorés qui créent une lumière extraordinaire.
Bref, pour l’être en quête de nature, nul besoin de parcourir le monde, il suffit de battre les flancs de ces îles. 

Quant à la liberté, ouahhh. On ne sent effectivement aucune barrière. Pour peu que tes jambes te portent, tu iras où tu veux. Quelle sensation lorsque que j’ai enfilé mes runnings et suis parti courir au pied du glacier Franz Joseph, j’en avais la chair de poule. Bon, comme mes jambes ne m’ont pas porté bien loin, je me suis vite arrêté. Comme quoi pour jouir d’une liberté absolue, il vaut mieux être en pleine forme. 
Et ce baptême de l’air…question liberté, l’hélico c’est vraiment chouette. J’adore la photo d’Antoine et Romeo que vous verrez sur le petit film. J’ai appuyé un peu par hasard sur le déclencheur, mais ce hasard a su saisir une expression d’incroyable bonheur non ? 

Et ces quelques semaines passées en voiture, à nous faire la popote dans des auberges de jeunesse, à s’arrêter piqueniquer où on le voulait, à faire nos courses dans des big super marchés (moi, dont le kif est de faire les courses le samedi matin à l’Inter du coin – non ce n’est pas antinomique avec la soif de nature), à écouter du Renaud en roulant, à tailler des épées aux garçons à chaque promenade (ça en fait des bâtons dans le coffre…), à s’arrêter dans des aires de jeux incroyables, à jogger au cœur d’une nature intacte, à regarder Harry Potter en famille, à se baigner dans des vagues immenses, eh bien ces quelques semaines ont été une vraie bulle d’oxygène (façon de dire, après tout, on en manquait pas trop depuis ces derniers mois…). 

Bon, vous l’aurez compris, Niouzélande, on a kiffé un max. Nous verrons à la fin du voyage, mais à priori, ce pays figure dans le top 3 de nos faiseurs de bruit. 

Donc, pour résumé, les plus de cette étape : 
- le baptême en hélico au-dessus du glacier,
- la nature et le bleu sous toutes ces nuances (et Dieu sait que Sandrina adore le bleu!!!),
- les playgrounds (faut vraiment que je fasse un post sur les aires de jeux…)
- le musée TePapa,
- la douceur de vivre,
- les baignades dans les lacs, les cascades, les gorges encaissées,
- une virée dans le monde des Hobbits

Les moins (en cherchant bien hein !) :
les moustiques, comme ceux du Machu Pichu. Ils te plombent un arrêt goûter un rien de temps,
- la compagnie Qantas, qui nous a bien pris la tête à notre départ pour la Thaïlande,
- les Kiwis, qu’on n'aura pas vu…Tonio était tout déçu…

Allez, et maintenant, voici en image nos moments, nos paysages, nos sensations les plus marquantes. 



Mathieu

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