lundi 21 mars 2016

Laos, J3 : Euphorie et vie communautaire à Louang Prabang

Dimanche 20 mars : 
A peine réveillés nous partons au petit déjeuner. L'hôtel que nous payons très peu cher, propose des petits déjeuners qui ont l'air alléchant et notamment sur une des photos je crois reconnaitre de la bonne baguette française. J'opte pour cela, Mathieu pour du pain perdu et les enfants prennent chacun un pancake. Et bien laissez moi vous dire que nous nous sommes tous les 5 régalés. Retrouver le bon gout de la baguette fraîche c'est comme retrouver un vieil ami qu'on n'a pas vu depuis longtemps. Les pancakes des enfants sont géants et succulents. Ce petit déjeuner était un délice. et je me dis que la baguette devrait être classée au Patrimoine mondial de l'Unesco, non mais sans rire!!!!
Le ventre bien plein nous attaquons les devoirs. Après avoir travaillé près de 2 heures, nous partons enfin à la découverte de Louang Prabang.
Il fait encore plus chaud que d'habitude nous semble-t-il. L'ambiance dans cette ville est très particulière et très agréable. Le rythme de la vie semble s'écouler doucement : tout est paisible et zen.
Et bien sûr, au gré de nos pas, la ville nous livre ces trésors!!!
Ces ruelles authentiques qui rappellent la ville coloniale que Louang Prabang était.

 
 Ses berges exotiques du Mékong aménagés par les laotiens comme un appel à l'oisiveté!!!

 
Ses temples fabuleux!!!

 
Depuis 1 mois nous avons vu pas mal de temple mais, ici à Louang Prabang nous sommes tombés sur un joyau. C'est un temple dont l'extérieur a été peint dans des couleurs noires et dorées donnant l'impression que les murs ont été tatoués. Une véritable oeuvre d'art!!!
 

  
Nous nous promenons environ 4 heures et nous rentrons à l'hôtel pour se délecter de la fraîcheur artificielle de la clim.
Avant de rentrer nous faisons un détour par un marché de nuit qui commençait à se mettre en place et achetons de quoi manger à l'hôtel le soir.

Comme il était déjà tard, notre programme était de refaire un peu de devoirs, dîner à l'hôtel et ne pas se coucher tard pour mettre le réveil le lendemain et profiter plus encore de la ville......Mais nos plans mont été complètement déjoués!!!!
Sur le chemin de l'hôtel, nous entendons, venant d'un tuk tuk, des voix crier : "Nina, Antoine, Romeo!!!"(pas Sandrina ni Mathieu hein!).
Les enfants se dressent et reconnaissent Josée, Valérie et la joyeuse troupe d'argentins. Nous leur faisons des grands coucous puis le tuk tuk s'éloigne de nous. Nous achetons de l'eau et en sortant de la boutique, Josée nous attendait. Les enfants lui sautent au cou : ils sont plus qu'heureux voire soulagés de la revoir.
Cette adorable jeune personne s'était faite débarquer du tuk tuk pour venir à notre rencontre. Nous faisons la route ensemble et en discutant de nos hôtels respectifs, nous hallucinons de découvrir que nous logeons à 1 minute top chrono les uns des autres. Du coup Josée nous propose avant de rentrer chez nous de venir faire un bisous à Valérie qui était rentrée à l'hôtel soigner un bobo fait un peu plus tôt. Avant cela, nous nous arrêtons 1 minute observer encore le soleil qui nous souhaite une bonne nuit de la plus belle façon qui soit!!!
 
Nous retrouvons aussi avec joie Valérie. Nous croisons rapidement les argentins et nous convenons que nous nous retrouverons dans un bar sympa connu en ville après dîner. On se disait avec Mathieu qu'on coucherait les enfants un peu plus tard que prévu mais que nous ferions un saut de puce au bar pour essayer de les mettre au lit vers 22H.
Vers 20H, nous allions passer à table quand Valérie et Josée arrivent et finalement nous dînerons tous les 7 ensemble.
 
Nous passons encore un beau moment avec les filles qui ne font pas semblant d'aimer la compagnie des enfants. Ca me touche beaucoup de les voir à ce point aimer la compagnie de nos 3 loustics.
Josée et Valérie nous quittent pour aller préparer psychologiquement les argentins à bouger dans ce fameux bar dans lequel nous avions prévu d'aller.
Au moment de partir, les enfants font comprendre aux filles qu'ils ont du mal à se séparer d'elles. Et spontanément, elles les embarquent en nous disant de prendre notre temps.
Whaou!!!! Ca fait un bail que nous ne nous sommes pas retrouvés avec Mathieu ensemble sans les enfants. La dernière fois devait remonter à Ushuaia pour faire des courses.
Nous les voyons partir tous les 5. On prend un grand bol de silence et 15 minutes après pour ne pas trop abuser nous les rejoignons. J'espérais qu'ils n'aient pas fait autant de bruit que d'habitude ni n'aient été trop intrusifs (comme ils savent l'être). Et là avec Mathieu, on voit du bout de la rue les enfants, les filles et les argentins immobiles dans une position de Ninja!!!!! Je croyais au début qu'ils jouaient tous à 1,2,3 Soleil. J'éclate de rire du bout de la rue en me disant que cette scène est incroyable.
 
Nous les rejoignons et il règne une ambiance de colonie de vacances mais celle ou les adultes s'amusent autant que les enfants.
Ils jouaient tous au jeu du Ninja, proposé par les argentins. Pour vous la faire courte il faut toucher un adversaire 2 fois à la main mais en faisant une attaque de Ninja pour l'éliminer!!!
Bien sûr les enfants réclament : "encore, encore" et Fédérico leur répond :" bien sûr bien sûr"!!! Nous nous joignons au jeu bien sûr et retombons tous en enfance. Nous passons un moment inoubliable et partons à ce fameux bar beaucoup plus tard que prévu car il était déjà 22H!!!
 

 
Les enfants naviguent des uns aux autres et en tous cas, leur proximité avec José et Valérie est vraiment touchante.
Nous arrivons, à l'Utopia, un bar en plein air, surplombant la Nam Khan River, affluent du Mékong, et bien sûr les enfants sont les plus jeunes clients. L'ambiance est très sympa et saine. Il y a de la musique, l'ambiance est dansante. Et tout à coup j'entends les enfants hurler : "David, Fabien!!!!" Les enfants avaient retrouvé leurs amis allemands.
 
Nous savions que nous allions nous recroiser et nous sommes tous euphoriques que ce soit si tôt.
Fabien s'approche de moi et me dit que c'est dingue, mais que depuis qu'il a quitté le bateau les enfants lui manquent. Il me dit qu'il adore nos enfants : leur joie de vivre, leur curiosité, leur sociabilité. Il me dit que lorsqu'il aura une famille, il espère qu'elle sera comme la nôtre et que ces enfants respireront autant la joie de vivre.
Il finit par me dire : "Good Job".
Je suis très émue de ce que Fabien vient de me dire et je réalise à quel point ces rencontres que nous avons faites nous les devons à nos enfants.
Tout le monde souhaite se retrouver et faire des activités ensemble donc nous ne laissons plus rien au hasard nous échangeons nos coordonnées.
A minuit quand même, nous disons au revoir à tout le monde pour coucher les petits.
Quand je vous disais que le programme initial était complètement chamboulé!!
Je demande à Josée, Valérie et Fédérico ce qu'ils ont prévu le lendemain. Et là, il se produit un truc incroyable!!! Les filles me répondent qu'en fait elles aimeraient nous donner une journée de libre avec Mathieu. Je n'en crois pas mes oreilles. Je leur dis qu'elles ont moins de temps que nous à Luang Prabang et que cela va les empêcher de visiter. Mais elles me répondent que les argentins et elles ont eu cette idée pour leur permettre d'être avec Nina, Antoine et Romeo et nous permettre de souffler un peu.
Je suis envahie une seconde fois par l'émotion trouvant cette attention juste adorable. Mathieu et moi n'en revenons pas.
Alors oui, Nina, Antoine et Romeo font du bruit autour du monde mais figurez vous que le monde aime ça!!!!!!
Sandrina

3 commentaires:

  1. J'adooore...c'est tout simplement extraordinaire, les imprévus mais dans le bon sens, et qui sont liés évidemment à ces rencontres magnifiques...profitez en bien !

    Fred

    RépondreSupprimer
  2. j'ai oublié de vous dire que je trouve superbe la photo du coucher de soleil où le soleil semble emprisonné dans les câbles d'électricité de la ville, au dessus d'une maison avec qq arbres en fleurs...

    RépondreSupprimer
  3. Salut à tous !
    Je dois avouer que je continue mon voyage par procuration avec plaisir. Je ne sais pas ce qui me retient de venir vous rejoindre !
    Autrement, Sandrina rassure-toi mais je pense que la baguette est déjà d'une certaine manière au patrimoine de l'UNESCO car la France à réussi à faire inscrire le repas gastronomique français (et donc un peu la baguette ?) au patrimoine "immatériel" de l'humanité.
    A plus,
    Toutoune delchampigny

    RépondreSupprimer