lundi 28 septembre 2015

Canada J18 et J19 : Parc de la Mauricie

Samedi 26 septembre
Après une bonne session de devoirs, je pars faire un footing sous le soleil (celui là, il ne nous aura pas lâché du séjour : cool !!).
Bon attention au mot, je fais un footing avec une foulée que Mathieu décrirait de marche rapide et uniquement pendant 22 minutes. Oui je suis hyper précise car chaque seconde de footing me pèse !!! Mais comme je n’ai pas pu emmener mon vélo elliptique (je comprends pas pourquoi ??) et que je dois quand même me dépenser un minimum, je suis obligée de faire ce que je déteste le plus au monde : courir !!!
J’avoue que ce qui me motive c’est que c’est un moment où je peux écouter MA musique à fond et être seule.
Et puis ce jour là tout particulièrement, j’espère aussi que mon footing va me permettre de mieux gérer l’émotion liée à la séparation d’avec mes parents qui repartent dans l’après-midi à Paris.
C’est la première fois que je suis amenée à me séparer de mes parents et j’aime pas des masses, même à 37 ans!!

Nous avons passé un super séjour avec eux : ils sont faciles à vivre, s’adaptent à tout (même aux marches que nous leur faisons faire !!), tellement bienveillant avec les enfants qui les adorent. 
Leur accent italien à couper au couteau a encore bien faire rire les enfants qui ne s’en lassent jamais.
Bref, nous débordons d’amour pour eux !!
Merci papa et maman d’avoir pris l’avion (et ils détestent ça) pour être les premiers à nous rejoindre dans notre aventure à 5.
Je suis ravie que vous ayez fait le premier grand voyage de votre vie avec nous et au Canada qui a toujours tant fait rêver maman.
Du coup maman tes rêves sont maintenant devenus des souvenirs !!!J’aime bien ça car j’ai toujours pensé qu’il valait mieux faire qu’en rêver !!!
Et papa, tu vas retrouver, je crois, ta maison avec bonheur car on t’a fait beaucoup gambader et avec ta bronchite, ce n’était pas pour toi toujours facile, je le sais.
Quoiqu’il en soit, comme prévu, la séparation a été un déchirement : Antoine voulait carrément repartir avec son papi et sa mamie.
Nina se demandait comment elle allait réussir à se passer d’eux pendant un an, alors qu’ils venaient les chercher tous les jours après l’école. Et Romeo, ayant été le plus courageux jusque là s’est également laissé envahir par les larmes !!
Bon ben nous voilà repartant de l’aéroport en pleurnichant.
Nous nous retrouvons à 5 : le camping car nous paraît être un loft !!
Et finalement c’est reparti pour l’aventure.

Nous enchaînons car nous décidons de faire la route jusqu’au parc national de la Mauricie.
Nous y arrivons un peu tard et nous avons de la chance de trouver une place car le camping est plein : le lendemain il y a un running prévu !!!
Nous dormons sur le seul emplacement restant : et nous dormons donc penchés et en plus le froid continue à gagner du terrain!!! N’ayant pas l’électricité, et ne voulant pas mettre en route la génératrice (nous le faisons 2 mn mais avons honte de tout le raffut qu’on fait), nous mangeons à la frontale et essayons de nous réchauffer avec le gaz de la cuisinière.


Dimanche 27 septembre
1er objectif dès le réveil : m’assurer que papa et maman sont bien arrivés à Paris et que ma sœur a bien récupéré mes 2 colis.
Une fois que je suis rassurée sur ce point, nous enchaînons avec la classe. Et oui il n’y a plus de week-end messieurs dames !! D’ailleurs les enfants ont arrêté de s’insurger de travailler le samedi et le dimanche. Finalement je pense qu’ils ont pesé le pour et le contre et qu’ils y trouvent bien leur compte à leur vie scolaire telle qu’elle s’organise depuis notre départ.
Et l’après midi, nous partons faire une marche de 8 kms. Ca c’était ce qui était prévu. Mais voilà à peine avons nous démarré, qu’Antoine commence à se plaindre de la dureté de la balade.
A sa décharge, c’est vrai que quand une balade commence direct avec le dénivelé sans transition, ça peut décourager !!
Nous continuons en essayant diverses méthodes de remotivation et/ou diversions mais ça marche moyen. Du coup nous raccourcissons la marche à 5,5 km.

Mais encore une fois, le décor est splendide mais ne suffit pas à faire taire Antoine.
Bon on va donc dire qu’il a galéré pendant 3 heures.
J’explique à Mathieu que parfois t’as les jambes et parfois pas (en fait ça valait pour Antoine …..et pour moi J).



ça y est ! les couleurs automnales apparaissent ! enfin !! (les 2 dernières photos, c'est dans le camping, pas mal non ?)

Mathieu qui n’en a pas assez, part courir ses 10 km et revient en s’étant fait une petite frayeur : il a rencontré un ours ? non… juste un gros porc-épic, qu’il a confondu de loin avec un bébé ours.
Et enfin, cette nuit est moins froide.


3 commentaires:

  1. Au sujet de "Val Jalbert", et les photos le montrent ,c'est époustouflant ! Mais il faut rappeler,qu'il s'agit d'un village historique. Google Earth,le précise bien.
    S'agissant du camping,et bénéficiant d'une expérience certaine dans le domaine,le cadre semble impressionnant.

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  2. Tres bon le coup de l'ours porc epic! Nos maris sont tellement courageux :-))

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  3. Hé ho ! t'as déjà vu des porcs épics canadiens ?? ils sont gros comme... au moins comme des gros chats!

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